Un bien immobilier est d’abord, un patrimoine. Pour se constituer un compliment de revenus, le propriétaire peut procéder à une location, notamment s’il n’utilise pas l’habitat en question, qu’il soit meublé ou non, neuf ou ancien. D’ailleurs, l’immobilier locatif est un investissement fiable. L’opération est réalisable avec un dispositif de défiscalisation ou en se créant un déficit foncier, voire les deux en même temps.
L’immobilier avec défiscalisation
L’immobilier avec défiscalisation a été mis au point par la loi Duflot qui permet à l’investisseur de déduire un montant de ses impôts équivaut à18% du prix d’achat d’un bien immobilier. Ce montant est destiné à la location avec loyers modérés et remise d’impôt pour une durée de 9 ans. En outre, la défiscalisation s’élève à 29% dans les DOM-TOM où l’investissement locatif est encore plus intéressant. Toutefois, l’achat immobilier avec défiscalisation concerne essentiellement les ménages aux revenus moyens.
L’immobilier sans défiscalisation
Un investissement immobilier nécessite effectivement un financement. Cela peut être un prêt ou un apport personnel. Quant à l’opération, l’investisseur doit acheter un appartement et le mettre en location.
Concernant la procédure, les modèles de bail de location sont téléchargeables sur Internet afin d’amoindrir les dépenses. Pour se couvrir des éventuelles dégradations, l’investisseur va percevoir un dépôt de garantie, puis, encaisser mensuellement les loyers. Ces derniers sont en mesure d’encaisser les mensualités du prêt immobilier locatif.
L’immobilier avec travaux
L’immobilier avec travaux est une autre forme de l’investissement locatif. D’abord, il faut se trouver un ancien logement qui nécessite des travaux de rénovation afin d’obtenir une amélioration significative. Ensuite, il faut établir la liste des travaux en question en se rapprochant d’un centre local des impôts. Ainsi, l’investisseur peut déduire le montant des travaux de la totalité des revenus locatifs tout en reportant le déficit foncier acquis sur les revenus imposables nets.
La fiscalité de l’investissement immobilier locatif
La fiscalité d’un investissement locatif est soumise à une base d’imposition plus élevée qu’un simple loyer. Toutefois, il existe des régimes fiscaux spécialement conçus dont la loi Duflot afin d’encourager les particuliers à se lancer dans ce genre d’investissement. Avec le régime du réel simplifié, par exemple, l’investisseur peut déduire la somme totale des loyers encaissés des trois premières années.
Sinon, pour le régime du micro-foncier, un loueur non-meublé bénéficie d’un abattement de 30% sur les loyers perçus. Les plus malins passent d’abord par le régime du réel simplifié avant de passer au régime du micro-foncier quand il n’est plus en mesure de déduire alors que l’abattement le lui permet.