Une stabilité globale dans un marché en contraction
Le marché de l’immobilier parisien est resté globalement stable en 2013 par rapport à l’année précédente, contrairement à la plupart des villes de province. Ainsi les chiffres de la Chambre des Notaires, qui sont les plus fiables puisque fondés sur les transactions effectives et non sur des prix de présentation, font apparaître une variation négligeable de +0,1 % en un an.
Cette stabilité des prix s’accompagne cependant d’une baisse du nombre de transactions, ce qui témoigne d’un marché instable, où l’attitude attentiste d’acheteurs attendant sans doute une amélioration de la situation économique globale ou une baisse des prix est équilibrée par une rétention des vendeurs, qui ne souhaitent pas brader leurs biens.
La perspective du marché est donc incertaine : les taux d’intérêt, actuellement fort bas, sont susceptibles de remonter et d’amputer le potentiel des acheteurs, ce qui entraînerait une pression baissière, mais inversement le caractère de valeur refuge de la pierre peut tenter des investisseurs en mal de placements sans risques dans la conjoncture actuelle.
Une chose est sûre, la location d’appartement a encore de beaux jours devant elle. En effet, de nombreux investisseurs achetent des appartements pour ensuite les mettre en location sur book a flat un site spécialisé dans la location d’appartement.
Des situations très diverses suivant les arrondissements
Le prix moyen au mètre carré de 8260 euros au mètre carré au premier trimestre 2013 recouvre des situations très variables en fonction des arrondissements : le très sélect Ier arrondissement culmine à 12190 euros le mètre carré alors que le plus plébéien XIXème arrondissement s’affiche à seulement 6720 euros le mètre carré.
Les écarts tendent cependant à se réduire légèrement sur la dernière année : cinq des six arrondissements en dessous de 8000 euros le mètre carré voient leurs prix augmenter, alors qu’en revanche la plupart des autres arrondissements connaissent une légère contraction des tarifs. Le potentiel de progression des arrondissements les plus chers semble ainsi désormais extrêmement limité, au contraire de celui des arrondissements populaires.